Il était une époque, dans la douce industrie du web, où développement « Back End » et « Front End » se fuyaient comme la peste. Le terme intégration web était timidement utilisé pour décrire tout ce qui se passait lorsqu’on travaillait sur ce qui s’affiche dans un navigateur web. Le règne de terreur « d’Internet Explorer 6 » battait son plein et on ne pouvait pas compter sur le « Blackberry CURVE » pour afficher quoi que ce soit de décent dans son écran.
Comme une odeur de changement
Les premiers symptômes de l'apparition d’une spécialité de développement « Front End » se dessinent dans les offres d’emploi pour intégrateur. De plus en plus, les intégrateurs sont appelés à utiliser des outils comme jQuery et MooTools, des librairies javascript avancées qui permettent principalement de faire des effets interactifs et animations. Ils doivent utiliser des méthodes comme le AJAX, inventé pour améliorer l’interaction entre le navigateur et le serveur. Ils doivent aussi remplacer les rocambolesques animations autrefois exécutées par le « feu, flash player » par des effets en Javascript.
Avec l'essor des navigateurs modernes et la normalisation de l’utilisation du Javascript, les ouvriers du web se rendent compte qu’il est dorénavant possible et facile d’ajouter au rôle de présentation du navigateur un rôle fonctionnel. Les « applications web » florissantes et, comme on a pu le constater dans l’article http://symetris.ca/blog/top-5-web-apps-productivity de la semaine dernière, elles deviennent des parties intégrantes de notre travail.
En plus d’avoir de plus en plus de technologies à maîtriser, l’intégrateur doit se montrer proactif envers les différents types d'affichages, car dorénavant 10 % du web au Canada est consulté à partir d’un appareil mobile (http://gs.statcounter.com/).
Le « Front End » est impliqué dans les processus des applications
La page web cesse d’être une page et devient une interface. Les liens deviennent des boutons. Des raccourcis clavier font leur apparition, le bouton de droite de la souris affiche un menu contextuel à l’application web. L’intégration cesse d’être de l’intégration, mais devient de la conception. Le développeur « Front End » est né.
Augmentation du nombre de recherches sur google du terme « Front End Developper » source: google.com/trends
Vers la disparition de la ségrégation
Dans quelques années, il ne sera probablement plus question de « Front end developer », il sera intégré complètement dans la notion de développement. L’interaction entre le « Front end » et le « Back end » deviendra de plus en plus transparente. Avec l'essor de « serveurs Javascript » comme Node.js qui permet une communication très dynamique entre le navigateur et le serveur; la différence entre une application native et une application web s’amenuisera jusqu’à ne plus exister. Que dire de Metor.js qui réduit à néant la notion même de « Front End » et de « Back end » ?
Qu’est-il de l’utilisateur?
Vous vous rendrez vite compte que l’utilisateur ne peut que se réjouir de l’apparition de « Front end developer ». Sans eux, toutes ces applications complexes telles que vues ci-bas n’auraient jamais vu le jour.
Une application web comme Facebook fait sans arrêt des communications entre le navigateur et le serveur pour communiquer de l’information aux utilisateurs (l’information est mise à jour sans avoir à rafraîchir la page).
Grâce à l’excellent travail des « front-end developer » de Google, plusieurs personnes peuvent collaborer en temps réel sur des documents dans Google Drive.
La magie des serveurs javascript comme Node.js permet de concevoir des jeux durant lesquels le serveur envoie en continu de l’information au navigateur.
Que ferions-nous sans les vidéos « cute » de Youtube, interface programmée par des développeurs spécialisés en « front end ».
